Port -Vila, Vanuatu, le 7 février 2018/CPS/ACP : une importante étude de marché et six projets pilotes visant à stimuler l’industrie de la noix de coco à Vanuatu et au Samoa ont été lancés à l'initiative conjointe de l’Union européenne, du Groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et de la Communauté du Pacifique (CPS).
Les entreprises sélectionnées dans le cadre de ces projets recevront un soutien sous la forme d’assistance technique et d’équipements destiné à renforcer la compétitivité de la filière de la noix de coco. Ces entreprises sont notamment: Mailelani Samoa Body Care, Samoa Coconut Cluster (SCC), Serendi Coco Samoa Ltd., Women in Business Development (WIBDI), Elcress Agra et Ambrym Coconut Farmers Cooperative Society Ltd (ACFC).
Commentant le projet, M. Nicolas Monvoisin, Directeur général de la société Elcress Agra a déclaré: « L’appui au titre du projet pilote permettra d’accroître nos parts de marché pour l’huile de noix de coco biologique et, plus important encore, l’académieagricole qui sera créée favorisera le renforcement des capacités de nos 900 fournisseurs certifiés biologiques , les aidant ainsi à produire un coprah de meilleure qualité et à assurer des rendements plus élevés sur l’île d’Epi » .
Ces projets pilotes sont mis en œuvre dans le cadre de la composante « noix de coco dans la région Pacifique » du programme ACP-UE sur les produits de base . Cette initiative s’inscrit en droite ligne de la nouvelle approche ACP pour l’appui au développement des chaînes de valeur agricoles (ACP New Approach to Commodities) qui vise notamment à renforcer les capacités et à faciliter l’accès aux financements dans ce domaine.
À terme, les projets pilotes seront disséminés à travers toute la région et renforcés grâce à la mobilisation d’investissements en faveur du secteur et à l'utilisation des fonds intra-ACP existants ou des mécanismes de financement mixtes.
À la même occasion, une étude de marché intitulée « Situation générale du marché des produits de la noix de coco dans les îles du Pacifique et capacités des industries à y répondre » a été également présentée. Cette étude examine en profondeur les différentes possibilités et perspectives qui s’offrent aux producteurs de noix de coco du Pacifique en matière de produits non traditionnels comme l’huile de noix de coco vierge (VCO), l’eau de noix de coco, la crème de coco et le bois de cocotier.
L’étude analyse également les évolutions majeures du marché des huiles végétales au niveau international pendant les deux dernières décennies, et passe en revue l’huile de noix de coco et le coprah en tant que produits du commerce mondial. A cet égard, il est recommandé que le Pacifique mette l’accent sur la production de l’huile de noix de coco vierge pour les marchés locaux, et concentre ses efforts sur le coprah haut de gamme, les produits à base de crème de coco et les placages de bois pour les marchés d’exportation.
L’étude de marché et les projets pilotes bénéficient de l’appui du projet pour le développement de l’industrie de la noix de coco dans le Pacifique (CIDP), une initiative conjointe de l’Union européenne, du Groupe ACP et de la Communauté du Pacifique (CPS), dotée d’une enveloppe de 4 millions d’euros, soit 9,3 millions de dollars fidjiens.
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Le Projet sur le développement de l’industrie de la noix de coco dans le Pacifique (CIDP) en bref
Le CIDP est une initiative conjointe de la Communauté du Pacifique (CPS) et de l’Union européenne menée dans le cadre du partenariat plus large entre l’UE et les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Le CIDP a pour but de développer le secteur de la noix de coco dans la région du Pacifique grâce à l’amélioration de la compétitivité des petits producteurs engagés dans les chaînes de valeur de la noix de coco, en renforçant l’intégration régionale des marchés du secteur et en intensifiant la production dans les pays suivants: îles Cook, États fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati , îles Marshall, Nauru, Niue, Palau, Papouasie-Nouvelle- Guinée, Samoa, îles Salomon, Timor-Leste, Tonga, Tuvalu et Vanuatu. Doté d’une enveloppe de 4 millions d’euros, ce projet couvre la période de 2016 à 2018.
Pour plus amples informations,visitez le site web du projet.