Bruxelles, le 17 février 2022/OEACP: Dans le cadre de la 7e édition du Forum des affaires UE-Afrique (EABF), un événement de haut niveau a été consacré à la question de l’autonomisation des femmes, notamment par le biais d’une série d’initiatives de partenariats public-privé, parmi lesquelles le programme d’entrepreneuriat féminin pour l’Afrique (WE4A).

Le programme WE4A, qui vise à autonomiser les communautés mal desservies en Afrique subsaharienne, notamment les femmes, les jeunes et le secteur informel, est coparrainé par l’Union européenne (UE), l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Il est mis en œuvre par la Fondation Tony Elumelu (TEF) et le programme E4D de l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ).

Ce programme vise à renforcer les capacités commerciales des entreprises dirigées par des femmes, dans l’optique d’augmenter leurs chances d’obtenir des financements complémentaires auprès d’investisseurs privés. Le programme d’accélération et de croissance vise à aider les femmes entrepreneurs d’Afrique subsaharienne à prospérer dans leurs activités commerciales et à contribuer à la création d’emplois dans leurs communautés, grâce à l’amélioration de leurs capacités en matière commerciale, d’accès aux services financiers structurés, et d’intégration dans les chaînes de valeur locales et régionales.

Il est mis en œuvre avec le soutien de la SAFEEM (Association suisse pour l’entrepreneuriat sur les marchés émergents).

Le programme WE4A fait partie de la stratégie conjointe OEACP-UE pour le développement du secteur privé, qui englobe différents projets et initiatives, notamment la Facilité pour la réforme du climat d’investissement qui aide la Banque de développement agricole de Tanzanie (TADB) à concevoir un programme de promotion de l’égalité hommes-femmes dans les services financiers et non financiers en faveur des femmes et des jeunes dans le secteur agroindustriel, et à engager un dialogue public-privé avec toutes les parties prenantes des chaînes de valeur agricoles.