Déclaration du Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, S.E. M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, à l’occasion de la première Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus

Bruxelles, 7 septembre 2020/OEACP: Au nom de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), son Secrétaire général, S.E. M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, est honoré de célébrer la première Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus instituée par la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies adoptée le 19 décembre 2019.

La pollution de l’air est un risque environnemental majeur pour la santé humaine, et constitue l’une des principales causes évitables de décès et de maladies dans le monde avec, selon les estimations, près de 6,5 millions de décès prématurés (2016) attribués à la pollution de l’air intérieur et extérieur.C’est le quatrième plus grand risque pour la santé humaine à l’échelle mondiale. Dans les pays en développement en général, et dans ceux de l’OEACP en particulier, la pollution de l’air affecte de manière disproportionnée les femmes, les enfants et les personnes âgées, notamment parmi les populations à faibles revenus, qui sont souvent exposés à des niveaux élevés de pollution de l’air ambiant et de l’air intérieur générés par la préparation des repas et le chauffage au bois et au kérosène. L’impact négatif de la pollution de l’air sur les écosystèmes et la biodiversité demeure une autre source de grave préoccupation.

Par ailleurs, la pollution de l’air représente un risque, entre autres, pour l’économie, la productivité du travail, l’environnement, la sécurité alimentaire, les soins de santé et le tourisme. Par conséquent, l’on ne saurait trop insister sur les avantages économiques des investissements dans la lutte contre la pollution de l’air. Alors que nous nous efforçons d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD), en particulier les objectifs 1, 3, 4, 7, 11 et l’objectif 13 concernant l’action climatique, ainsi que ceux de l’Accord de Paris sur le changement climatique, le Secrétaire général met en avant les raisons économiques d’agir dès maintenant. Au plan mondial, il souligne également la nécessité pour tous les pays d’œuvrer de concert à la mise en œuvre de solutions peu coûteuses au problème de la pollution de l’air.

Afin d’améliorer la qualité de l’air, des efforts doivent être consentis pour renforcer la coopération internationale aux niveaux mondial, régional et sous-régional, notamment en matière de collecte et d’utilisation de données, de recherche-développement en commun et de partage de bonnes pratiques. Il est par ailleurs urgent de sensibiliser davantage le public à tous les niveaux et d’encourager et soutenir les actions visant à améliorer la qualité de l’air au profit de la santé, des vies humaines et des moyens de subsistance.

Aujourd’hui, alors que l’OEACP s’associe à la communauté internationale pour reconnaître la nécessité et les avantages d’une amélioration de la qualité de l’air, le Secrétaire général Chikoti salue les efforts déployés pour mettre en lumière cette problématique, et s’engage en outre à prendre celle-ci en compte dans les programmes de l’OEACP.