Bruxelles, 5 mars 2020 / ACP: A la suite de la signature de l’Accord de Georgetown révisé par la République d’Angola, le Groupe des États ACP franchit une nouvelle étape dans son évolution pour devenir « l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) ».
Depuis l’adoption de l’Accord de Georgetown révisé lors de la 110e session du Conseil des ministres ACP et son approbation ultérieure par le 9e Sommet des Chefs d’État et de gouvernement ACP tenu en décembre 2019 à Nairobi, au Kenya, les États membres ont été invités à signer ou à ratifier l’Accord révisé. Avec la signature, aujourd’hui, de l’Accord par S. E. M. Manuel Domingos Augusto, Ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, le nombre de signatures requises pour son entrée en vigueur, à savoir un tiers du nombre total d’États membres ACP, est maintenant atteint.
Par conséquent, l’Accord de Georgetown révisé prendra effet dans un délai de 30 jours. Évoquant cette évolution importante, le Secrétaire général du Groupe ACP, S.E.M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, a déclaré : « En franchissant cette étape cruciale, nous rendons hommage à l’équipe dévouée qui a mené à bien cette révision, à nos États membres qui ont soutenu ce processus et à toutes les personnes qui ont contribué à la concrétisation de cette recommandation issue des 7e et 8e Sommets des Chefs d’État et de gouvernement ACP. Nous sommes désormais en mesure de préparer la mise en œuvre les dispositions de l’Accord révisé, qui auront des répercussions considérables sur le Groupe et les régions ACP ».
Le Secrétariat ACP continuera à encourager les États membres à signer ou à ratifier l’Accord de Georgetown révisé. En vertu de l’article 7.2 (a) de la Convention de Vienne sur le droit des traités, les Chefs d’État, les Chefs de gouvernement et les Ministres des Affaires étrangères sont habilités à signer l’Accord. Les Ambassadeurs ACP accrédités auprès du Groupe peuvent également le signer au nom de leur pays, s’ils reçoivent de leur gouvernement les pleins pouvoir à cet effet, conformément à l’article 7 (1)(a) de la Convention précitée. Les Ambassadeurs qui, du fait de leur législation nationale, n’ont pas besoin de pleins pouvoirs, peuvent signer l’Accord conformément à l’article 7.2 (c).