Le Comité des ambassadeurs du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP),

  1. Ayant examiné, au cours de sa 836ème réunion tenue le 27 janvier 2011, la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire depuis la proclamation des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle, tenu le 28 novembre 2010;
  2. Considérant les différents communiqués et déclarations sur la situation postélectorale en Côte d’Ivoire, publiés par l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE (APP), l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et l’Union européenne (UE);
  3. Considérant les conclusions de la mission ACP d’observation du premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire;
  4. Considérant l’importance de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire pour l’ensemble de la région ouest-africaine;
  5. Entérine les décisions de l’ONU, de l’APP ACP-UE, de l’UA, de la CEDEAO et de l’UE de reconnaître les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, tels que certifiés par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la résolution 1765 (2007) du Conseil de sécurité des Nations Unies du 16 juillet 2007;
  6. Déplore les actes de violence perpétrés en Côte d’Ivoire, entraînant de nombreuses pertes de vies humaines;
  7. Demande instamment à toutes les parties de placer l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne au-dessus des considérations partisanes et de s’abstenir de tout acte et de toute déclaration de nature à inciter à de violentes confrontationset à compromettre ainsi le processus de paix à ce moment crucial de l’histoire de la Côte d’Ivoire ; et
  8. Appuie pleinement les efforts de sortie de crise menés par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sous la présidence de Son Excellence M. Jonathan Goodluck, Président de la République fédérale du Nigéria, de même que ceux des différents émissaires désignés par la CEDEAO et l’UA dans la recherche d’une solution à la crise ivoirienne.

Bruxelles, 28 janvier 2011