ATELIER DE LANCEMENT: Développement des capacités des institutions minières de petite échelle

“Développement des capacités des institutions minières et du secteur privé de petite échelle actif dans le domaine des minéraux de faible valeur au sein du Groupe des pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique”

15-16 juillet2015, Bruxelles

Contexte général

À la différence du secteur de grande envergure des hydrocarbures et des minéraux commercialisables, le secteur des minéraux et des matériaux de faible valeur (LVMM) possède des liens plus étroits avec l’économie locale, a le potentiel de générer un plus grand nombre d’emplois locaux, et peut donc avoir une incidence plus importante sur la lutte contre la pauvreté. Le secteur des LVMM comprend l’extraction minière des matériaux de construction, des pierres de taille, des minéraux industriels, des métaux à faible teneur et des pierres précieuses.

Le secteur des LVMM, malgré sa capacité à créer des revenus, est rarement exploité ou bien délaissé. Cette situation est en partie attribuable à l’incertitude du cadre réglementaire et juridique dans lequel se développe ce secteur, à laquelle s’ajoute le manque de données géologiques rendues publiques et facilement accessibles, ce qui multiple les prospections inutiles, et décourage les investissements dans ce secteur. D’autre part, les compagnies de petite et moyenne envergure qui sont actives dans le secteur des LVMM sont souvent dépourvues de technologies modernes, de savoir-faire et de financements pour augmenter la productivité de leurs exploitations. Enfin, les activités minières de faible valeur peuvent avoir des impacts environnementaux et sociaux sérieux, et de lourdes conséquences sur la santé et la sécurité des ouvriers de ce secteur et sur les communautés environnantes.

L’initiative «Développement des capacités des institutions minières et du secteur privé de petite échelle dans le domaine des minéraux de faible valeur au sein du Groupe des pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP)» vise à soutenir la mise en œuvre du cadre d’action de l’ACP relatif au développement du Secteur des ressources minérales, approuvé par le Comité des Ambassadeurs de l’ACP en 2011. Cette initiative du Groupe ACP, d’une durée de trois ans, dotée d’un budget de 13,4 millions d’euros, coordonnée par le Secrétariat de l’ACP, est financée par la Commission européenne et le PNUD, et mise en œuvre par le PNUD.

L’initiative fournira un soutien au renforcement des capacités du secteur privé de petite échelle, des associations/chambres, des institutions publiques et des communautés qui sont actives dans le secteur des LVMM. Cette initiative promouvra l’échange de connaissances dans le but d’augmenter la productivité du secteur, de mieux gérer les exploitations minières, d’adhérer aux normes environnementales et sanitaires nationales et internationales, et d’éviter les conflits par le truchement de relations efficaces avec les communautés.

Atelier de Lancement

L’atelier de lancement réunira des experts provenant du gouvernement, du secteur privé, de la société civile, et des représentants communautaires ainsi que des organisations partenaires potentielles. Les objectifs spécifiques de l’atelier sont les suivants:

· Informer les principales parties prenantes des objectifs, des activités et des résultats attendus de l’initiative

· Solliciter des commentaires sur le concept de l’initiative, sur sa conception et sur le déroulement du travail

· Présenter un document de base provisoire sur les activités minières de faible valeur dans les pays de l’ACP et obtenir de nouvelles réactions et commentaires pour finaliser l’étude

· Collecter des informations sur les secteurs miniers LVMM de petite échelle dans les pays de l’ACP

· Identifier les approches les plus appropriées du développement des capacités, les outils et les institutions partenaires éventuelles pour chacun des domaines identifiés dans l’initiative

· Examiner les expériences d’initiatives similaires ciblant le secteur des LVMM dans les pays de l’ACP ou autre part

· Identifier les domaines où les connaissances peuvent être partagées, où une collaboration transnationale peut s’établir, et à quels mécanismes avoir recours pour permettre ces échanges

· Définir les partenariats et les collaborations institutionnels, notamment avec les organisations régionales