DÉCLARATION DE S.E.M. GEORGES REBELO PINTO CHIKOTI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ORGANISATION DES ÉTATS D’AFRIQUE, DES CARAÏBES ET DU PACIFIQUE (OEACP), À L’OCCASION DE L’ÉDITION 2021 DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

Bruxelles, 8 mars 2021/OEACP: La Journée internationale de la femme est un événement mondial qui célèbre les réalisations sociales, économiques, politiques et culturelles des femmes. C’est une journée consacrée à l’examen du bilan de ces réalisations et à une réflexion sur qu’il reste à faire pour favoriser une véritable égalité hommes-femmes dans le monde. Le thème de l’édition 2021, «Choose to challenge» (Choisir de contester), invite chacun d’entre nous à assumer la responsabilité individuelle de remettre en question le statu quo, avec pour objectif de façonner un monde respectueux des contributions des femmes.

En ce jour où les réalisations des femmes sont mises à l’honneur et où la sensibilisation du public à la problématique de l’égalité hommes-femmes est importante, le Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), S.E. M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, exprime son soutien sans réserve aux principes qui sous-tendent ses propos.

Cela fait maintenant près d’un an que le monde a changé de façon radicale en raison de la pandémie de Covid-19. Au moment où nous aspirons à sortir de cette période marquée par d’innombrables difficultés, nous sommes parfaitement conscients du rôle joué par les femmes dans le monde entier, elles qui travaillent côte à côte en première ligne pour endiguer la pandémie dans tous les secteurs, de la santé à l’agriculture. Bien qu’elles aient réalisé des avancées considérables depuis la première célébration de la Journée internationale de la femme il y a 110 années, les femmes représentent aujourd’hui encore plus de deux tiers des 796 millions d’illettrés dans le monde. En effet, 39 % seulement des filles fréquentent l’école secondaire dans les zones rurales et, comme nous avons pu le constater lors du confinement, les femmes et les filles sont encore, beaucoup trop souvent, victimes de violences, y compris, hélas, au sein même de leurs propres foyers.

Au moment où il a pris ses fonctions, il y a un peu plus d’un an, le Secrétaire général Chikoti, conscient de l’importance de l’égalité hommes-femmes, s’est engagé à nommer une équipe dirigeante reflétant un équilibre en la matière , un engagement qu’il a honoré avec la nomination à des postes de haut niveau de trois femmes de l’OEACP pour compléter l’équipe dirigeante forte de six personnes. Bien que l’OEACP ait engagé une restructuration visant à en faire une organisation adaptée à sa mission, elle reste attachée aux objectifs de la Déclaration Nguvu Ya Pamoja de Nairobi adoptée par les Chefs d’État et de gouvernement ACP lors de leur 9e Sommet tenu en décembre 2019, à savoir «reconnaître le rôle crucial des femmes et des filles dans le renforcement de la mobilité sociale de leurs familles et la transformation des économies, et s’engager à éliminer les lois et politiques nationales discriminatoires qui perpétuent les inégalités existantes et creusent les écarts dans le développement socioéconomique et politique des femmes et des filles dans les États ACP».

Tout en poursuivant son action visant à faire de l’OEACP une organisation d’envergure mondiale, le Secrétaire général Chikoti s’engage à «continuer de contester » pour faire en sorte que, conformément à l’objectif de développement durable n° 5, toutes les femmes, en particulier celles des États membres de l’OEACP, puissent bénéficier d’un accès sans entrave à la justice et d’un accès équitable à l’éducation et aux biens sociaux, de sorte à pouvoir contribuer au développement de leurs communautés et à réaliser pleinement leur potentiel.

Photo: L’équipe de la Direction exécutive du Secrétariat de l’OEACP pour la période 2020 – 2025