Bonn, le 17 novembre 2017/ ACP: Les soixante-dix-neuf États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique formant le Groupe ACP devraient bénéficier d’une initiative ACP-UE dotée de 70 millions d’euros, qui a été lancée en marge de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 23) à Bonn, en vue d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique.
Le nouveau Programme intra-ACP de l’Alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC+) vise à renforcer la coopération et le dialogue sur le changement climatique tout en fournissant aux États ACP une assistance technique axée sur la demande dans un éventail de domaines, notamment:
• l’intégration du changement climatique dans les politiques, stratégies et plans de développement;
• la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN);
• l’accès aux financements;
• la reproduction, la mise en œuvre à grande échelle et la prise en compte des pratiques réussies d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets; et
• les domaines généraux englobant les programmes relatifs au changement climatique et au développement durable.
Lors d'une conférence de presse organisée à la suite du lancement de cette initiative, le Secrétaire général du Groupe ACP, Dr Patrick I. Gomes, a souligné l’importance de collaborer avec les organisations régionales pour faire en sorte qu'elle procure des avantages tangibles aux populations ACP.
« Dans le cadre de ce Programme intra-ACP, nous nous pencherons sur les modalités permettant d’optimiser les résultats sur le terrain, ce qui compte le plus, aussi bien en ce qui concerne les politiques que les actions concrètes à mener en faveur des communautés », a-t-il indiqué.
Le Programme intra-ACP de l’AMCC+ est une initiative du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique financée sur les ressources du 11e Fonds européen de développement (FED) couvrant la période 2014-2020, qui s'inscrit dans le cadre plus large de l’Alliance mondiale contre le changement climatique de l’UE.
Au titre de ce Programme, les organisations régionales, les structures gouvernementales et les acteurs non étatiques, dont les municipalités, les universités, les institutions de recherche et les organisations de la société civile dans les pays ACP, bénéficient d’un appui par le biais d’experts à court terme sur les principaux enjeux du changement climatique.
Ce Programme fait fond sur les acquis enregistrés par le premier programme intra-ACP de l’AMCC, qui a été mis en œuvre de 2011 à 2016. Parmi les exemples d’assistance technique fournie dans les pays ACP au cours de cette période figurent notamment:
• la révision de la politique nationale de la République dominicaine concernant l’occupation des terres, afin de prendre en compte les aspects liés au changement climatique et les risques de vulnérabilité;
• l’élaboration d'une feuille de route pour le démarrage d'un programme REDD+ en Côte d’Ivoire;
• la formation des formateurs aux fins d’intégration de la problématique du changement climatique dans la planification du développement en Afrique de l’Ouest;
• la mise au point d'un nouveau site internet, d'une plateforme de partage des connaissances et de vidéos didactiques sur les pratiques permettant de développer des moyens d’existence résilients au changement climatique dans la localité de Pemba (Tanzanie).
Pour solliciter un appui ou recevoir de plus amples informations, prière d’envoyer simplement un courriel à intra-acp-gccaplus@acp.int ou de contacter la responsable de l’équipe, Dr Pendo Maro (pendomaro@acp.int).
Visiter le site internet de l’AMCC+: www.gcca.eu/intra-acp
(Photos, du haut vers le bas: M. Roberto Ridolfi, Directeur, DG DEVCO Commission européenne; S.E. Johnson Weru, Ambassadeur du Kenya; Dr Patrick I. Gomes, Secrétaire général ACP; Lancement du programme au pavillon Fidji à Bonn, M. Roberto Ridolfi; l’Ambassadeur Johnson Weru; Dr Pendo Maro, responsable du programme intra-ACP de l’AMCC+; Dr Patrick Gomes; l’Ambassadeur pour le climat au titre de la présidence fidjienne de la COP 23, l’Ambassadeur Deo Saran)